Passeggiando una mattina tra villa Medici e Trinità dei Monti mi sono imbattuta nel faccione di Chateaubriand che mi guardava dall'alto in basso dal muro di cinta della sua scuola...chissà che pensa, mi sono detta, tutto il giorno a guardare il panorama da quassù...mi ha risposto lui stesso, con le parole del suo Voyage en Italie, scritto a seguito del soggiorno a Roma nei primissimi anni dell'Ottocento. Ecco qua le sue impressioni...le lascio in francese, perché la la lingua orginale ha sempre un certo je ne sais quoi: "Du haut de la Trinité du Mont, les clochers et les édifices lointains paraissent comme les ébauches effacées d’un peintre, ou comme des côtes inégales vues de la mer, du bord d’un vaisseau à l’ancre. Ombre de l’obélisque: combien d’hommes ont regardé cette ombre en Égypte et à Rome?
Trinité du Mont déserte: un chien aboyant dans cette retraite des Français. Une petite lumière dans la chambre élevée de la villa Médicis. Le Cours: calme et blancheur des bâtiments, profondeur des ombres transversales. Place Colonne: Colonne Antonine à moitié éclairée. Panthéon: sa beauté au clair de la lune. Colisée: sa grandeur et son silence à cette même clarté.
Saint-Pierre: effet de la lune sur son dôme, sur le Vatican, sur l’obélisque, sur les deux fontaines, sur la colonnade circulaire".